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Urbanisme - Planification

L’élu aux manettes d’une planification urbaine adaptée au changement climatique.

Vue aérienne ville

L’élu local, maire, responsable d’EPCI ou conseiller métropolitain, est aux premières loges de la planification urbaine, notamment dans les grands centres urbains. Par ses choix, il organise à long terme l’espace et les activités de son territoire qui devront s’adapter à une fragilisation de la ressource en eau, à des épisodes récurrents de canicule et au phénomène d’îlots de chaleur urbains, à des événements climatiques extrêmes plus fréquents et plus intenses, à un risque accru de submersion marine et d’érosion côtière.

Dernières actualités

La planification urbaine, une démarche essentielle pour organiser le territoire

Programmer le développement et la localisation des logements, des activités, des équipements et des moyens de communication, tel est l’objet des documents d’urbanisme : Programme Local ou Intercommunal d’Urbanisme (PLU(i)) et Schéma de cohérence territoriale (SCoT). Ils doivent viser à atteindre les objectifs énumérés à l’article L. 101-2 du code de l’urbanisme, dont « la lutte contre le changement climatique et l’adaptation à ce changement ». Le règlement du PLU(i) peut notamment « imposer une part minimale de surfaces non imperméabilisées ou éco-aménageables, éventuellement pondérées en fonction de leur nature, afin de contribuer au maintien de la biodiversité et de la nature en ville ».

Focus sur les Plans Climat Air Énergie Territoire (PCAET)

Obligatoire pour les EPCI à fiscalité propre de plus de 20 000 habitants, les PCAET doivent, en matière d’adaptation :

  • réaliser dans le diagnostic une analyse de la vulnérabilité du territoire aux effets du changement climatique,
  • identifier dans la stratégie territoriale les objectifs stratégiques et opérationnels de la collectivité ou de l'établissement public en matière d’adaptation au changement climatique, ainsi que les conséquences en matière socio-économique, prenant notamment en compte le coût de l'action et celui d'une éventuelle inaction
  • définir un programme d'actions portant sur les secteurs d'activité économiques, et à mettre en œuvre par les collectivités territoriales concernées et l'ensemble des acteurs socio-économiques.

Consulter la carte des PCAET

 

Un diagnostic de vulnérabilité du territoire nécessaire

Depuis 2016, l’évaluation environnementale qui accompagne les documents d’urbanisme et tout projet local doit analyser ses « incidences sur le climat et la vulnérabilité au changement climatique ». Ce diagnostic de vulnérabilité permet d’identifier et d’anticiper les fragilités des aménagements et de leurs usages. De multiples ressources existent pour alimenter ce diagnostic :

  • les données climatiques du passé (ClimatHD) et les simulations climatiques mises à disposition par Météo-France (Portail DRIAS);
  • l’observatoire national des effets du changement climatique (ONERC), et, selon les territoires, les observatoires régionaux ou locaux ;
  • l’outil DIACLIMAP du Cerema, permettant une cartographie de l’intensité des îlots de chaleur à l’intérieur d’une agglomération ;
  • l’outil Ademe TACCT.

Mobiliser des leviers pour s’adapter via des solutions fondées sur la nature

En matière d’adaptation, les solutions fondées sur la nature constituent un levier essentiel. En ville, de telles solutions consistent à végétaliser bâtiments et espaces publics, de manière à créer de véritables espaces de fraîcheurs et à lutter contre les îlots de chaleur urbain. Nombreux sont les projets d’aménagement intégrant aujourd’hui les solutions fondées sur la nature, comme le projet OASIS de végétalisation des cours d’école ou les 20 projets de végétalisation identifiés par l’ADEME.

Que dit le PNACC 2 ?

Le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) soutiendra les projets visant :

  • la lutte contre les îlots de chaleur urbains et le renforcement du confort du bâti en s’appuyant sur des solutions urbanistiques, écologiques et architecturales innovantes, et des solutions techniques performantes ;
  • l’utilisation des solutions fondées sur la nature dans les situations où elles permettent d’améliorer la résilience des territoires et de protéger l’environnement, telles que la végétalisation des espaces urbains, la mise en place de techniques alternatives d’assainissement et l’intégration de la trame verte et bleue (en intégrant une réflexion sur la gestion et l’entretien de ces espaces).

Pour en savoir plus sur le Plan National d'Adaptation au Changement Climatique

Des exemples d’actions

Des ressources incontournables