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Urbanisme - Planification

Les acteurs économiques bénéficiaires d’une planification urbaine adaptée au changement climatique.

Vue aérienne ville
Les acteurs économiques, qu’ils soient industriels, professionnels du tourisme ou agriculteurs ont tout à gagner d’une planification urbaine adaptée au changement climatique.

La planification urbaine organise à long terme l’espace et les activités du territoire qui devront s’adapter à une fragilisation de la ressource en eau, à des épisodes récurrents de canicule, à des événements climatiques extrêmes plus fréquents et plus intenses, à un risque accru de submersion marine et d’érosion côtière.

Les acteurs économiques, comme tout un chacun, se plient aux documents de planification urbaine (PLU(i) et SCoT) ou Plans Climat Air Energie de Territoire (PCAET), mais ils peuvent aller au-delà des règlements ou accompagner les changements impulsés.

Ils peuvent ainsi choisir des matériaux adaptés pour la construction de leurs bâtiments ou leur rénovation, optimiser et limiter les surfaces construites ou mettre en œuvre des techniques culturales moins gourmandes en eau pour leurs espaces verts.

Ici, un industriel gérant le traitement de ses eaux usées intégrera une zone humide et installera des jardins filtrants ouverts au public sur son site, offrant au territoire un espace végétalisé propice à la lutte contre les îlots de chaleur urbains. Là, un agriculteur se lancera dans la permaculture urbaine, adaptée à un usage modéré de la ressource en eau et contribuant à la végétalisation des zones urbanisées.

Chaque acteur économique, à son niveau, peut contribuer par le choix de son implantation, par les orientations prises en matière d’aménagement et de fonctionnement de son activité, à renforcer l’adaptation du territoire au changement climatique.

Dernières actualités

Mobiliser des leviers pour s’adapter via des solutions fondées sur la nature

Parmi les solutions pour l’adaptation de la planification urbaine, celles fondées sur la nature jouent un rôle fondamental, répondant ainsi à des enjeux climatiques, mais également de préservation de la biodiversité, de bien-être, de qualité du cadre de vie, etc : présence accrue de la végétation, gestion de l’eau et création de zones de stockage qui sont autant de moyens de contribuer à la qualité de vie en ville, création de zones de ressourcement (parcs urbains)… Mais l’action peut émailler l’ensemble de la gestion du patrimoine urbain : végétalisation des cours et bâtiments scolaires (voir le projet OASIS), implantation de murs de végétation sur les bâtiments communaux, végétalisation de la voirie… Dans l’objectif de déminéraliser l’environnement urbain afin de le prendre plus propice à lutter contre les îlots de chaleur (voir les projets regroupés par l’ADEME).

Ces actions sont d’autant plus importantes qu’elles montrent l’exemple à l’ensemble des concitoyens, qu’ils soient particuliers ou chefs d’entreprises, et constituent des expérimentations d’adaptation au changement climatique que tous peuvent reprendre à leur compte.

Que dit le PNACC 2 ?

Le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) soutiendra les projets visant :

  • la lutte contre les îlots de chaleur urbains et le renforcement du confort du bâti en s’appuyant sur des solutions urbanistiques, écologiques et architecturales innovantes, et des solutions techniques performantes ;
  • l’utilisation des solutions fondées sur la nature dans les situations où elles permettent d’améliorer la résilience des territoires et de protéger l’environnement, telles que la végétalisation des espaces urbains, la mise en place de techniques alternatives d’assainissement et l’intégration de la trame verte et bleue (en intégrant une réflexion sur la gestion et l’entretien de ces espaces).

Pour en savoir plus sur le Plan National d'Adaptation au Changement Climatique

Des exemples d’actions

Des ressources incontournables