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Biodiversité

Faire de la biodiversité l’affaire de tous

Biodiversité

Par leur audience de personnalités reconnues localement et par leurs compétences en matière de protection de la biodiversité, les élus impulsent une dynamique autour de la biodiversité au-delà de leur sphère d’action. Ils en font ainsi un enjeu partagé par tous.

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Une large dynamique

En impulsant et en soutenant des politiques en faveur de la biodiversité et en appuyant les services en charge de ces questions au sein de leur institution ou entreprise, les élus impulsent une dynamique durable. Elle s’élargit peu à peu à l’ensemble des acteurs du territoire. Ils en favorisent l’intégration dans les autres politiques, notamment celles liées à la planification. Fédérateurs, ils se font les ambassadeurs du sujet auprès des citoyens.

Se former, s’informer, échanger

Pour cela, ils doivent monter en compétences en se formant sur les enjeux portés par la préservation de la biodiversité dans son rôle dans l’adaptation au changement climatique, mais aussi échanger avec d’autres élus. Dans le cadre de clubs tels que les éco-maires, ils rencontrent leurs homologues et échangent avec eux sur leurs pratiques respectives.

Exemplarité, innovation… Mobilisation

La position d’élu recèle un rôle d’exemplarité. Porter des projets démonstrateurs, innovants, avec une part de risque assumée, au sein de leur territoire, de leur structure ou de leur groupe est à la fois engageant, inspirant et mobilisateur.

Les démarches de labellisation comme le Concours Capitale Française de la Biodiversité ou Territoires engagés pour la Nature vont également dans ce sens, faisant entrer une action ou un projet dans le cercle parfois restreint des initiatives visionnaires.

La voie tracée

Enfin, en accompagnant par le biais de subventions, d’investissements ou de partenariats, des initiatives locales allant dans le sens de l’adaptation des espaces ou espèces naturels au changement climatique, les élus montrent la voie.

La Communauté d’agglomération du Pays Châtelleraudais (CAPC) a par exemple lancé en 2015 un programme de recherche-action sur l’adaptation au changement climatique de la biodiversité, avec l’objectif de tester des pratiques de gestion qui pourront être intégrées dans le Plan Climat et diffusées sur d’autres sites.

Que dit le PNACC 2 ?

Le renforcement de la résilience des écosystèmes est essentiel pour leur permettre de s’adapter au changement climatique et pour que l’on puisse s’appuyer sur les capacités des écosystèmes pour aider notre société à s’adapter au changement climatique, en veillant au « bon fonctionnement des écosystèmes » et en renforçant les synergies entre préservation des écosystèmes et usages humains.

Dans le cadre du Plan biodiversité, le Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire (MTES) déploiera les solutions fondées sur la nature dans l’ensemble du territoire.

Il s’agira de protéger, de gérer de manière durable et de restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés ou de s’appuyer sur des pratiques agro-écologiques pour relever directement les défis de société de manière efficace et adaptative, tout en assurant le bien être humain et en produisant des bénéfices pour la biodiversité.

La réduction des risques d’inondation et de submersion entre dans cette approche dans le cadre des Plans de Gestion du Risque Inondation, dont les Programmes d’Actions de Prévention des Inondations constituent un outil – et dont le 3 e appel à projets met l’accent sur les milieux naturels particulièrement concernés par la mise en œuvre de cette approche sur les mesures autres que les travaux de protection.

Le MTES renforcera les capacités de résilience des écosystèmes face au changement climatique, en particulier pour les plus vulnérables (écosystèmes humides, aquatiques, herbacés, montagnards, marins, littoraux, forestiers, sols), en s’appuyant notamment sur :

  • l’amélioration et la diffusion des connaissances ;
  • le soutien et la valorisation de projets de recherche sur les liens entre la biodiversité et le changement climatique ;
  • la préservation, la restauration et le renforcement des continuités écologiques, en s’appuyant sur la trame verte et bleue et les infrastructures agro-écologiques ;
  • les meilleures pratiques de gestion agricole, piscicole, aquacole et forestière ;
  • le développement d’un réseau cohérent, connecté et représentatif d’aires protégées mettant en place une gestion adaptative ;
  • l’identification et le développement d’outils contractuels, fonciers, réglementaires et  financiers permettant de rendre conciliable les activités avec la biodiversité dans le cadre de l’adaptation au changement climatique ;
  • l’intégration des enjeux de résilience des écosystèmes et de disponibilité en eau, présente et future, dans toutes les politiques publiques et schémas sectoriels des activités économiques pertinents.

Pour en savoir plus sur le Plan National d'Adaptation au Changement Climatique

Ressources incontournables