RÉSUMÉ
Source : INRA
Le nouveau rapport du GIEC, publié fin septembre 2013, confirme l’origine humaine du réchauffement climatique attesté par les relevés météorologiques mondiaux. Les pays méditerranéens vont être particulièrement touchés par le phénomène, avec une augmentation des températures, moins de pluie, surtout en été, et davantage de périodes de canicule et de sécheresse. A l’horizon 2100, ce type de climat atteindra les régions du Massif Central, qui abritent un tiers des bovins allaitants français. Ces troupeaux devront faire face à une raréfaction de ressources en nourriture et en eau et à l’apparition de nouveaux pathogènes. Les caractères d’adaptation (capacité de mobiliser les réserves corporelles, la résistance à la chaleur et aux maladies, l’aptitude au jeûne) deviennent stratégiques.
Les populations méditerranéennes locales sont, depuis des siècles, adaptées génétiquement à leur environnement difficile. Parallèlement, les éleveurs ont développé des conduites d’élevage adaptées à l’environnement local et au type de production (lait, viande). Notre projet propose une approche intégrative combinant génétique des populations et analyse des systèmes d’élevage. Il s’agit d’identifier les génotypes et les pratiques d’élevage capables de s’adapter au défi environnemental posé par le changement climatique.